vendredi 31 août 2012

lundi 27 août 2012

Y'a pas d'amour, y'a pas d'amour...

...y'a que de la haine et des vautours, chantait d'une manière nasillarde les Sales Majestés. Mais attention, il n'est plus temps de se moquer d'un groupe à l'écriture douteuse, car voilà de la belle énergie dans ta face, du genre de celle qui t'arrache le miel qui s'accumule sur le pourtour de tes conduits auditifs à force de trop traîner aux concerts sans protection. Place est faite à Burning Love, qui a la joie de m'accompagner le matin dans mon réveil, et qui me donne envie de courir dans la rue Sainte-Catherine (la plus grande rue commerchiante de Bordeaux) avec une tronçonneuse plein gaz dans chaque main.


dimanche 26 août 2012

Mon passé Punk 2

Et on continue de fouiller dans les affaires restées dans mon ancienne chambre pour se replonger dans mes tous débuts dans la zic, car j'ai retrouvé une démo de mon premier vrai groupe (dans le sens où l'on composait et où l'on a fait des concerts etc...). Ça s'appelait Mafga, et si je me souviens bien ça venait d'un patois de je ne sais plus où et ça signifiait "va chier dans ta caisse". C'était une copie éhontée des Betteraves groupe ska-punk-core de mon pote Till que j'adulais presque à l'époque. De toutes façons, en musique, j'ai copié ce mec, mais faut dire qu'il m'a bien servi de professeur en me refourguant un tas de disque cultes de la scène Punk-Rock. Petit détail amusant, on avait joué avec leur tout nouveau groupe de l'époque, Guerilla Poubelle, le soir même où l'on avait enregistré la galette, au même endroit (la MJC de Bois-Colombes, notre Zénith à nous) et du coup on avait enregistré les deux lives. On pensait le sortir en version numérique ou gravé à pas cher, ce qui avait donné la pochette d'inspiration Crass que vous pouvez voir sur la photo ci-dessous.


Ce split live ne sortira jamais, mais vu la prestation qu'on avait donné ce soir là, il valait peut-être mieux. Sur cette même photo, au côté de la photo des Clash qu'on ne présente plus, j'avais aussi accroché l'affiche du premier concert que j'ai donné à l'étranger. C'était à Bruxelles, première fois que je foutais les pieds en Belgique, dans un local scout avec un nom bien fun, genre Maison du Christ-Roi! C'était des petits jeunes qui avaient organisé ça et j'en garde forcément un bon souvenir. On a splitté peu de temps après car j'étais trop insupportable et je voulais tout diriger dans le groupe, ce qui ne plaisait pas trop à mes camarades de l'époque. Et c'est après cette aventure que j'ai monté Laboratoire de Faits Divers dont je vous parlais il y a quelques jours.


J'ai aussi retrouvé quelques compils bien sympas sur lesquels on avait eu la gentillesse de mettre un morceau d'un de mes groupes, et notamment celle si bien nommé "Du fromage, du vin et du Punk-Rock" que l'on avait emmené avec nous au Canada pendant la tournée de Guerilla Poubelle en 2005 pour promouvoir nos groupes de potes dans le beau pays du sirop d'érable.

Anecdote amusante : Quelqu'un nous avait dit que les Québécoises adoraient les Français et qu'on aurait surement nos chances là bas. Du coup à chaque fois que l'on croisait une jolie fille on disait (qu'elle nous entende ou pas importait d'ailleurs peu) : "Salut, je suis Français". Je n'ai aucunement besoin de vous dire que ça n'a marché pour aucun de nous. Mais je le dis encore machinalement lorsque, en France, je croise une fille à mon goût.

vendredi 24 août 2012

Love is suicide

J'aime beaucoup cette phrase tirée du refrain de Bodies des Smashing Pumpkins, majestueusement reprise par Cult of Luna d'ailleurs.


Amour, suicide, même combat? Au moins, on peut dire que les deux ont une incidence sur le plan social. Le suicide aura tout de même permis à bon nombre de sociologue de comprendre le fonctionnement de leur discipline, ses méthodes, grâce au livre de Émile Durkheim que je considère exemplaire dans l'histoire des Sciences Humaines. Tandis que l'amour, on en a écrit des tartines et on ne sait toujours pas ce que c'est. Personnellement, et pour rester dans le sillage d'Émile (je me permets de l'appeler ainsi, je l'ai pas mal côtoyer par livre interposé) je pense qu'il est bon de le considérer comme une construction sociale, par définition non nécessaire, et ce même si c'est plutôt agréable dans la majeur partie des cas. Ca me rappelle un peu cette chanson de Crass, Darling, dont les premières paroles sont : 
They sell us love as divinity, when it's only a social obscenity. Underneath we're all lovable
Même si au fond je ne suis pas complétement certain de ce que cette chanson veut dire (les références à un hero protégeant les possessions, ainsi que l'apparition du nom Enola - référence à Enola Gay? - dedans me font dire que l'on peut éventuellement l’interpréter comme une chanson plus politique que poétique) beaucoup devraient réfléchir à cette phrase et se remettre en question quand à leur conception du couple et de l'amour en général. J'aurais même tendance à vous dire de remplacer Amour par Amitié, et à observer ce qui se passe autour de vous. Et sur ce, je vous laisse méditer en écoutant Eve Libertine! 


lundi 20 août 2012

Mon passé Punk

En vacances chez mes parents pour la semaine, j'en profite pour faire le tour des affaires (nombreuses!) qu'il reste chez eux.  Et évidemment j'y retrouve tout un tas de vestiges de mon passé musical et du simili activisme punk de mes dix-huit ans. Enfouie au fond d'une vieille bibliothèque j'ai ainsi retrouvé une de ces boites de rangements à livres dans lesquels j'avais plutôt tendance à entasser les magazines ou à ranger mes cours en fin d'année. Sauf qu'en ouvrant celle là, un fantôme d'un passé pas si lointain en est sorti, me rappelant que ça faisait bien une dizaine d'année que je faisais de la musique et que je tentais de faire la promotion d'un style de vie en dehors de celui que l'on nous propose de manière de moins en moins caché.


J'ai ainsi remis la main sur de vieilles pages du fanzine que je faisais avec mes potes, qui s'était d'ailleurs transformé en "association de promotion contre-culture" après le premier (et unique) numéro. Viva La Siesta qu'on l'avait appelé, un jeu de mot assez mauvais qui nous était probablement venu après une soirée trop arrosée à la Sangria. On avait fait pas mal de trucs sous cette bannière là, mais nos individualités avaient un peu trop pris le dessus et on avait décidé d'arrêter avant de se fâcher pour de bon. Je garde tout de même quelques bons souvenirs, notamment les concerts sauvages devant 3 potes bien sympas d'avoir fait le déplacement, les expos éphémères ou la distribution de feuilles d'infos remplies de poésie dans les boîtes aux lettres des voisins. La révolution gentille quoi.


La deuxième claque dans la gueule façon "Hé mec tu te rappelles de ce disque que tu avais sorti il y a dix ans?" c'est donc la trouvaille de ces collages (j'étais archiviste dans l'âme à l'époque, ce sont les originaux pleins de scotch!) réalisés pour mon groupe de Punk de l'époque, Laboratoire de Faits Divers. C'était la période où on était pas mal à fond sur l'anarcho-punk, qu'on choppait les vynils de Crass dans les distro des squat parisiens qui fermaient les uns après les autres... L'époque où je portais une veste de l'armée achetée aux puces, pleine de patchs de groupes (patchs qui ont d'ailleurs changés de veste depuis), sur laquelle j'avais fait au pochoir un A cerclé, anarchie dans le dos, mais pas celle que Goéland essayait déjà de nous vendre, celle que prônaient 20 ans plus tôt Penny Rimbaud et ses collègues.

Enfin... je suis aussi retombé sur quelques uns des disques, pochettes fièrement découpés par mon fidèle massicot et CD gravé les uns après les autres pendant de longues nuits pleine de rêves désormais hachés menus par la réalité de la vie moderne. Et là... je ne peux pas dire que ça soit une des expérience musicale dont je sois la plus fière. Le son est dégueulasse, le chant plus qu'approximatif, les paroles pauvres. Mais ce putain de disque était DIY, enregistré par nous même, mixé par nous même, gravé par nous même, empaqueté par nous même, vendu par nous même. Ça n'arrive pas souvent, mais c'est grâce à ça que je peux me permettre d'envoyer bien se faire foutre certains mecs qui se réclament désormais d'une scène Punk ou Hardcore et qui viennent me donner des leçons. Et comme je sais que mes potes vont me saoûler pour que je leur fasse écouter ça, je vous ai juste mis un morceau à télécharger ici : http://www.sendspace.com/file/nodkv3. Un délire boite à rythmien et sonore autour de ces tragico-pas-toujours-comiques faits que l'on nomme divers.


lundi 6 août 2012

Guerre Cochon

Tout est dit


Et puisqu'il faut remettre à César ce qui lui appartient, la traduction War Pigs - Guerre Cochon m'a été soufflé par certains amis, et vu qu'ils n'en faisaient rien et connaissant leur propension à la pro(crass)tination je me suis permis de le voler. Steal It Yourself. J'en profite tout de même pour saluer l'ami Jëan et ses deux merveilleux blogs : Brèves de Connärds et Idée Poison. C'est mon copain (même si y a rien de sexuel entre nous, en string il doit être bonne), un des rares avec qui je partage grosso modo le même point de vue sur cette société d'attardés abrutis par les instances dirigeantes.

Et sinon, sur ce blog tu retrouveras mon avis peu objectif sur tout et n'importe quoi. Love Punk Hate Punks.